S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales, des Objectifs de durabilité et du Nouvel Agenda Urbain, le Royaume du Maroc s’est engagé dans la voie du développement urbain durable à travers son adhésion au Nouvel Agenda Urbain et à toutes les conventions et accords internationaux ayant rapport au développement urbain et l’intégration de ces instruments dans ses politiques nationales.
Ainsi le Royaume du Maroc œuvre pour renforcer le rôle des villes et changer de paradigmes en vue de développer « la ville pour tous » et adhère à la diminution du réchauffement global planétaire en dessous de 2°C et à la réduction des vulnérabilités, risques et impacts liés aux catastrophes naturelles.
Il est à rappeler que la population urbaine marocaine a connu une croissance de 13,5% en l’espace d’une décennie, passant de 16,4 millions en 2004 à 20,4 millions en 2014, avec un taux d’urbanisation qui avoisine 60,3% contre 55,0% en 2004. Ce grand saut démographique générera des impacts et répercussions socio-spatiales diverses, et notamment sur le défi urbain et l’accès au logement.
La journée mondiale de l’Habitat instituée le premier lundi du mois d’octobre de chaque année par l’Assemblée Générale des Nations-Unies depuis 1985, est une occasion pour mettre en exergue le bilan réalisé en matière d’habitat et de développement urbain ainsi que les nouvelles mesures à entreprendre afin de faciliter l’accès au logement en tant que droit universel pour un meilleur cadre de vie.
L’année 2021 est une année charnière qui clôture dix années de dynamisme soutenu du secteur de l’habitat malgré la tendance baissière observée depuis 2020 et qui est due à la crise pandémique mondiale.
En termes de bilan, plusieurs actions ont été initiées en faveur des villes bas carbones notamment :
– La mise en place d’une nouvelle génération de documents d’urbanisme qui prônent les principes de l’urbanisme durable et intègrent les principes des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ;
– La mise en place de nouveaux règlements d’aménagement version 2.0 qui prônent les objectifs du développement durable notamment en terme d’adaptation aux changements climatiques ;
– La mise en place d’un nouveau référentiel technique de planification urbaine comme outils opérationnels d’aide à la décision permettant la promotion de l’urbanisme durable.
Aussi, il est à souligner que le secteur de l’Habitat a vu ses indicateurs évoluer positivement et contribuent à la réduction du déficit en logements à 385.700 unités à fin 2020, et ce, en dépit de la crise COVID19 qui a été une année spéciale pour tous les secteurs économiques dont l’immobilier.
Ainsi, entre 2011 et 2020, la production a enregistré près de 2.700.000 unités réalisées et plus de 3.200.000 unités dont les chantiers ont été ouverts.
En ce qui concerne les efforts de lutte contre l’habitat insalubre, à fin 2020, 301.914 ménages bidonvillois ont vu leur condition d’habitabilité s’améliorer avec une production de plus de 517.630 logements sociaux à 250.000 DH en tant qu’unités d’habitat préventif permettant l’accès à un logement décent.
Plusieurs actions pour promouvoir la qualité, la sécurité et la durabilité dans la chaine de valeur de la construction ont été entreprises notamment le renforcement du cadre réglementaire relatif à la sécurité et la durabilité dans la construction (réglementation parasismique, réglementation thermique, l’intégration de l’accessibilité aux personnes en situation de Handicap, projet de réglementation acoustique, Projet de loi relatif à l’organisation des opérations de la construction « Code de la construction » , etc.) ; l’intégration des préoccupations énergétiques et environnementales dans l’acte de bâtir et l’élaboration de guides techniques destinés aux professionnels du secteur.
Aussi, la prise de conscience concernant la nécessité du renforcement de la résilience climatique dans le secteur de l’habitat a été renforcée, suite à l’élaboration d’un plan d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques dans le secteur de l’habitat.
Le Nouveau Modèle de développement a mis l’accent sur la forte vulnérabilité des territoires au changement climatique et la nécessité de réduire leur empreinte carbone et nous interpelle à élaborer une nouvelle vision de l’urbanisme, alignée aux objectifs du développement durable.
A la lumière des orientations de ce Nouveau Modèle de Développement, une nouvelle vision de l’habitat est projetée, une vision qui place l’humain au centre des préoccupations en tenant compte des crises actuelles et futures (pandémie, changement climatique,…). De nouvelles mesures seront mises en place afin de garantir plus d’inclusion sociale et un recentrage sur les exigences qualitatives et durables dans le cadre d’une action collective et vise essentiellement la production d’un logement abordable intégrant ainsi les Objectifs de Développement Durable et du nouvel agenda urbain qui ont pour but d’assurer, d’ici à 2030, l’accès de tous à un logement et à des services de base adéquats à un coût abordable.
S’inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre des Hautes Orientations Royales, des Objectifs de durabilité et du Nouvel Agenda Urbain, le Royaume du Maroc s’est engagé dans la voie du développement urbain durable à travers son adhésion au Nouvel Agenda Urbain et à toutes les conventions et accords internationaux ayant rapport au développement urbain et l’intégration de ces instruments dans ses politiques nationales.
Ainsi le Royaume du Maroc œuvre pour renforcer le rôle des villes et changer de paradigmes en vue de développer « la ville pour tous » et adhère à la diminution du réchauffement global planétaire en dessous de 2°C et à la réduction des vulnérabilités, risques et impacts liés aux catastrophes naturelles.
Il est à rappeler que la population urbaine marocaine a connu une croissance de 13,5% en l’espace d’une décennie, passant de 16,4 millions en 2004 à 20,4 millions en 2014, avec un taux d’urbanisation qui avoisine 60,3% contre 55,0% en 2004. Ce grand saut démographique générera des impacts et répercussions socio-spatiales diverses, et notamment sur le défi urbain et l’accès au logement.
La journée mondiale de l’Habitat instituée le premier lundi du mois d’octobre de chaque année par l’Assemblée Générale des Nations-Unies depuis 1985, est une occasion pour mettre en exergue le bilan réalisé en matière d’habitat et de développement urbain ainsi que les nouvelles mesures à entreprendre afin de faciliter l’accès au logement en tant que droit universel pour un meilleur cadre de vie.
L’année 2021 est une année charnière qui clôture dix années de dynamisme soutenu du secteur de l’habitat malgré la tendance baissière observée depuis 2020 et qui est due à la crise pandémique mondiale.
En termes de bilan, plusieurs actions ont été initiées en faveur des villes bas carbones notamment :
– La mise en place d’une nouvelle génération de documents d’urbanisme qui prônent les principes de l’urbanisme durable et intègrent les principes des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ;
– La mise en place de nouveaux règlements d’aménagement version 2.0 qui prônent les objectifs du développement durable notamment en terme d’adaptation aux changements climatiques ;
– La mise en place d’un nouveau référentiel technique de planification urbaine comme outils opérationnels d’aide à la décision permettant la promotion de l’urbanisme durable.
Aussi, il est à souligner que le secteur de l’Habitat a vu ses indicateurs évoluer positivement et contribuent à la réduction du déficit en logements à 385.700 unités à fin 2020, et ce, en dépit de la crise COVID19 qui a été une année spéciale pour tous les secteurs économiques dont l’immobilier.
Ainsi, entre 2011 et 2020, la production a enregistré près de 2.700.000 unités réalisées et plus de 3.200.000 unités dont les chantiers ont été ouverts.
En ce qui concerne les efforts de lutte contre l’habitat insalubre, à fin 2020, 301.914 ménages bidonvillois ont vu leur condition d’habitabilité s’améliorer avec une production de plus de 517.630 logements sociaux à 250.000 DH en tant qu’unités d’habitat préventif permettant l’accès à un logement décent.
Plusieurs actions pour promouvoir la qualité, la sécurité et la durabilité dans la chaine de valeur de la construction ont été entreprises notamment le renforcement du cadre réglementaire relatif à la sécurité et la durabilité dans la construction (réglementation parasismique, réglementation thermique, l’intégration de l’accessibilité aux personnes en situation de Handicap, projet de réglementation acoustique, Projet de loi relatif à l’organisation des opérations de la construction « Code de la construction » , etc.) ; l’intégration des préoccupations énergétiques et environnementales dans l’acte de bâtir et l’élaboration de guides techniques destinés aux professionnels du secteur.
Aussi, la prise de conscience concernant la nécessité du renforcement de la résilience climatique dans le secteur de l’habitat a été renforcée, suite à l’élaboration d’un plan d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques dans le secteur de l’habitat.
Le Nouveau Modèle de développement a mis l’accent sur la forte vulnérabilité des territoires au changement climatique et la nécessité de réduire leur empreinte carbone et nous interpelle à élaborer une nouvelle vision de l’urbanisme, alignée aux objectifs du développement durable.
A la lumière des orientations de ce Nouveau Modèle de Développement, une nouvelle vision de l’habitat est projetée, une vision qui place l’humain au centre des préoccupations en tenant compte des crises actuelles et futures (pandémie, changement climatique,…). De nouvelles mesures seront mises en place afin de garantir plus d’inclusion sociale et un recentrage sur les exigences qualitatives et durables dans le cadre d’une action collective et vise essentiellement la production d’un logement abordable intégrant ainsi les Objectifs de Développement Durable et du nouvel agenda urbain qui ont pour but d’assurer, d’ici à 2030, l’accès de tous à un logement et à des services de base adéquats à un coût abordable.